Le projet Renaissance s'inscrit dans le cadre du programme de renouvellement urbain du centre-ville d'Angers. Cet immeuble dernière génération sera le premier du Faubourg Actif et donnera le ton de la transformation future du quartier.
Baptisé Angers Cœur de Maine, le programme de renouvellement urbain lancé par la commune ambitionne de recréer du lien entre la rivière et le centre-ville et la zone d'activités de Saint-Serge. Ce projet structurant vise à reconquérir les rives de la Maine et à renforcer le cœur économique de l’agglomération angevine. À l'intérieur de ce vaste périmètre de 200 hectares, l'opération Saint-Serge Faubourg Actif vise à transformer progressivement la zone d’activité en un site économique de nouvelle génération mixant négoce, logistique urbaine, production et bureaux.
Fluidifier les relations avec le centre-ville et la Maine
La refonte du secteur Saint-Serge Faubourg Actif s'articule autour du marché d'intérêt national (MIN) dont la place a été confortée. Si certaines activités sont maintenues, de nouvelles devraient être accueillies. Avec une emprise au sol limitée à cause du Plan de Prévention des Risques (PPRI), la hauteur des bâtiments est revue à la hausse afin de gagner en densité. L'îlot va être réaménagé de manière à l'ouvrir sur la Maine et de nouvelles connexions seront créées avec le centre-ville. Une attention particulière sera portée sur la mise en valeur des espaces piétons et des éléments paysagers.
Un programme de bureaux porté par Ligerim-Caremo
Baptisé Renaissance, le programme de bureaux prendra place au 9 rue Vaucanson, à l'entrée de la future voie qui desservira le MIN. Le permis de construire a été déposé par la foncière d'immobilier d'entreprise Ligerim-Caremo, gérée par Éric Malet et Christophe de Guisti. Réfléchit et imaginé en partenariat avec l'urbaniste Paul-Armand Grether et la ville d'Angers, Renaissance sera la vitrine de la zone et donnera le ton des aménagements à venir.
Un roof-top avec vue sur la Maine
Conçu par l'agence Brunet Architectes, l'immeuble accueillera sur 8 600 m² des commerces de gros avec vente au comptoir et 5 230 m² de bureaux. Un roof-top servira d'écrin à un restaurant de 380 m² doté d'une grande terrasse de 330 m²."Ce sera un immeuble dernière génération", explique Christophe de Guisti. Il fera l'objet d'un traitement particulier pour la végétation, la perméabilité des sols, les matériaux utilisés, etc. La toiture sera végétalisée et équipée de panneaux photovoltaïques. Les travaux doivent démarrer dans le courant du premier trimestre de l'année 2022 et durer un an.